Pas seulement depuis cet été faut-il comprendre. « Dans ma ville où j’habite depuis un an, il y a beaucoup de Syriens et je suis consternée de voir que rien n’est fait pour les aider. «Tout cela n’est pas nouveau ».Ĭes réfugiés, elle ne les a pas découvert en allumant un écran de télé. Et la jeune femme de pointer, « l’incapacité de faire une politique commune».Ĭhoquée par la photo du jeune Aylan échoué sur une plage turque, en septembre 2015, elle pointe toute l’hypocrisie qu’il y autour de la question des réfugiés. « Je suis consternée par la position européenne », soupire t-elle. Pas étonnant que la question des réfugiés la préoccupe, particulièrement. « J’ai travaillé sur le droit des étrangers et la lutte contre les discriminations », détaille t-elle. Un parcours académique qui lui permet de comprendre les enjeux d’actualité. « J’ai fait une année à l’université de Saint Denis et une seconde en Italie », explique t-elle. Titulaire d’un master 2 en « migrations internationales et médiations culturelles », elle enchaine avec un master en sciences politiques. Professionnelle et engagée, la jeune femme originaire d’Alsace, est une bucheuse, capable disons-le, de mobiliser son réseau. A bien connaître Cihem Gharbi, rien d’étonnant que ses qualités fassent mouches. Ces trois dernières années, elle était aux côtés d’un syndicat agricole pour assurer une com’ de choc.Ĭonseillère d’une ministre, elle est en charge des questions presse. A la Halde, elle a déployé toute son énergie pour gérer le cabinet de Louis Schweitzer, alors président de l’institution.ĭans le domaine associatif, elle s’est impliquée en faveur des sourds et des malentendants. Près de 10 ans après la fin de ses études, la trentenaire a cumulé de précieuses expériences. Fraîchement recrutée comme conseillère en communication politique, elle vient d’intégrer un cabinet ministériel. Cihem Gharbi est une pro de la communication.
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